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La porte etroite

Je viens de finir un livre assez remarquable de Gide (Andre) et je crois bien que de tout ceux que j’ai lu (une dizaine) c’est peut etre celui qui m’a le plus touche et qui m’a donne la meilleure impression du debut a la fin (en general je suis dessus par les fins de Gide).
Cela dit l’editeur a voulu pour faire bien ou pour montrer ce qu’avait voulu faire l’auteur donner en fin de texte le contenu d’une page enlevee par l’auteur (apres la premiere parution du texte dans une revue) et il me semble que l’auteur avait fort bien fait d’enlever cette page qui n’apporte rien au livre et que l’editeur aurait pu se passer d’en faire mention surtout en derniere pas, l’etat de tension relativement extreme dans lequel on peut etre en terminant ce livre me semble assez incompatible avec cette page inutile, on retombe un peu sur terre en la lisant et c’est fort domage.
J’aime bien en general cet etat de tension nerveuse diffuse que procure le fait de terminer un bon livre (pour les mauvais c’est plus un soulagement) et la en l’occurence cette page (que j’ai arrache pour eviter a un prochain lecteur la meme mesaventure) m’a legerement coupe cet effet.
Je dois dire que ce livre est assez sentimentalo-religieux et que je comprendrais qu’il en rebute plus d’un (comprendrais-je vraiment?), cela dit si toi lecteur de mon blog qui que tu sois, si tu as un peu de sensibilite et que la religion (chretienne) ne te pose pas trop de probleme alors va chez ton libraire et achete donc “La Porte Etroite” de Andre Gide, ca le fait bien.
Je dois dire aussi que depuis Kawabata je n’avais lu que de la merde et que j’etais donc particulierement receptif a la lecture de quelque chose de qualite.
Je ne vais pas me lancer dans un texte critique de cette oeuvre, j’en suis bien incapable fort heureusement.

Je dois avoir quelques photos, notamment une photo de la grue du parc d’Hibiya prise avec un appareil de meilleur qualite.

Kawabata – Houellebeq – Simmons

Bon, j’ai pas grand chose a dire, je ne suis plus trop sur de rien et du coup j’ai pas envie de partager mes incertitudes, il faut quand meme croire un minimum a ce qu’on dit pour le partager (non?). J’ai regarde un peu ce qui se passait dans la campagne primaire republicaine et en voyant on se dit qu’on est quand meme pas si mal loti en France, c’est difficile de dire lequel des candidats est le pire et j’imagine que ca doit en dire un peu sur l’etat de desintegration de la societe americaine et le repli sur soi preoccupant en cours. On en est pas encore la et il est donc temps de reagir pour ne pas continuer sur un chemin qui nous menerait a une telle ruine.

Du coup je me disais que le mieux etait de parler des livres que j’ai lu recemment, le pays de neige de Kawabata (Yukiguni) est vraiment chouette, il ne se passe pas grand chose mais il y a vraiment quelque chose de touchant, ca marche bien, c’est bien ecrit, je sais pas trop quoi en dire mais je recommande. Sinon j’ai lu La possibilite d’une Ile de Houellebecq et en gros pour le reprendre, il dit que rien la science-fiction compte parmi ce qui s’est fait de mieux durant la deuxieme moitie du XXeme siecle, c’est faux en ce qui le concerne, c’est un bien meilleur ecrivain de roman (de pas SF) que de SF, c’est pas vraiment a jeter mais c’est pas vraiment ca non plus, ca reste pas trop mal cela dit. Sinon le livre en deux parties de Dan Simmons (Ilium/Olympos) est plutot prometteur pendant les 500 premieres pages (avec quelques reserves) et puis ca stagne un peu mais on continue a croire a une issue heureuse possible et finalement ca se termine horriblement mal, un desastre et du coup on regrette de s’etre enfiler 1500 pages pour ca. Celui la je recommande pas du tout a moins d’etre un fan de Homere et de pas etre trop exigeant en qui concerne les fins et aussi d’avoir pas mal de temps devant soit.

Bon, a plus tard

Shirobamba

Je viens de terminer un livre sympathique de Inoué Yasushi. Plus ou moins son histoire au début du XXeme siècle.
Il ne se passe rien de bien excitant mais (pourquoi mais?) l’histoire est plutôt touchante, j’ai peur si je commence à en parler de vous livrer une analyse digne d’un collégien attardé mais bon disons que… les personnages même à peine esquissés sont pourtant très évocateurs, ça veut dire quelque chose?

Du même auteur j’ai bien aimé le fusil de chasse. Je n’ose encore une fous décrire le livre, disons que c’est une série de trois lettres écrites par trois femmes qui nous laisse entrevoir la vie d’un homme dont finalement on ne sait rien, c’est très court et on reste sur une impression étrange.

Les Caves du Vatican (Fin)

Le bouquin est en fin de compte plutôt sympa, je me dis toujours un peu que Gide n’utilise pas assez ses personnages et que les fins sont parfois un peu bâclées.

Mais finalement celui ci ne se termine pas si mal (il se termine moins mal que d’habitude)  finalement je reste sur une bonne impression. Je suis un mauvais critique litteraire et je suis juste capable de dire si j’aime ou pas, mais bon cela pourrait etre un bon sujet pour mon blog vu que a part travailler c’est l’essentiel de mon activite, je vais essayer de travailler la forme de mes posts “critique de livre”.

Sinon parmi les lecteurs de mon poste je trouverais peut etre quelqu’un d’assez courageux pour me laisser un commentaire (ou m’envoyer un mail) me disant ce qu’il pense de Henri Michaux, apparemment c’est un poète, il a écrit des carnets de voyage qui ont l’air bien. Je ne suis pas sur d’être capable de lire de la poésie, je dois être trop jeune.

Les caves du Vatican ?

Ces derniers temps je ne suis pas tres content de mes lectures. J’ai lu l’autobiographie de Murakami (coureur de fond) et j’ai trouve ca sans interets voire pire, l’Immoraliste m’a un peu plu mais j’ai eu tendance a trouver le ton un peu faux, il en dit peut etre trop ou pas assez, et le livre manque de personnage.

Je commence juste Les caves du Vatican et ca a l’air bien, les personnages sont chouettes, je n’ai pas encore fini mais pour le moment ca me plait.

Sinon il fait chaud et le gouvernement encourage les gens a aller au bureau en super cool biz, le cool biz a ete mis en place il y a quelques annees histoire de faire baisser la facture energetique en remontant un peu le thermostat des clims dans les bureaux, pas de cravate et des chemises a manche courte mais cet ete comme on manque un peu de jus on nous demande si possible de travailler de la maison 1 jour par semaine et de venir au bureau avec des vetements encore plus leger. C’est plutot coule, ca detend un peu une ambiance qui aurait eu tendance a devenir plutot pesante ces derniers temps.

Les faux-monnayeurs

Finalement la tétralogie de Mishima était peut être pas si bien que ca en tout cas pas autant que j’avais l’air de le penser a l’origine. Il y a eu des passages sympas dans les quatre livres surtout le premier finalement, des bonnes choses aussi dans les autres mais globalement je ne suis pas sur d’avoir vraiment était saisie par l’histoire comme je pensais l’être a l’issu du premier tome… Je ne vais pas me lancer dans une analyse (je n’en suis pas capable) mais bon voila quoi, pourtant je ne pense pas non plus avoir été déçu, par certains cote j’avais l’impression de lire un bouquin échappant un peu a ma compréhension ce qui a un certains charme, j’entendais récemment Finkielkraut parle de ca, du charme qu’il y a a lire des livres pas de notre age quand on est enfant, je suis plus totalement un enfant mais je peux encore avoir l’impression de lire des livres qui ne sont pas de mon age (quelle chance).

A l’origine je ne voulais plutôt parler ou plutôt évoquer ma lecture du moment qui est donc comme le titre du post vous l’aura sûrement laisser comprendre le livre d’André Gide. Je n’avais jamais rien lu de cet auteur peut être en partie car je m’attendais a y trouver des évocation contre nature de party sodomite entre homme risquant de frapper mon imagination… En tout cas c’est vraiment chouette, j’aime bien ce style un peu décalé ou (accent grave) l’auteur se permet de prendre du recul sur son histoire de temps en temps et semble nous guider comme si nous étions avec lui les spectateurs de l’histoire qu’il est en train d’écrire. Certes les relations sentimentales entre personne du même sexe sont présentes voire centrale mais finalement si on regarde bien ne passe t on pas a (accent grave) coté d’une partie de la complexité des relations humaines si on oblitère complétement les relations homosexuelles des histoires dont on a le droit de parler dans les romans, n’est pas cela aussi qui fait la force de la Recherche (du temps perdu par de la recherche scientifique… quoique.. ?? ), apparemment c’est son seul roman et je ne crois pas etre capable de lire une piece de theatre.