Comme prevu je suis alle voir le festival. En fait il s’agissait d’une ceremonie annuelle de purification par le feu. Je vais essayer de mettre les photos dans l’ordre.
Une procession de moine est arrivee, ils ont fait pas mal de trucs avant de foutre le feu au gros tas de branches, ca a fait un paquet de fumee puis des bonnes flammes et ensuite tous le monde a traverse le lit de braises, les moines d’abord puis la populace venue nombreuse assister a l’evenement.
Ensuite grimpe dans la montagne, visite des temples, c’etait plutot pas mal, il faisait bon et ca faisait du bien d’etre dans la nature.
Voila, ca fait plein de photos, pour une fois. La semaine prochaine vous aurez l’immense chance de decouvrir mon nouvel appart.
Hier j’ai vu l’evacuation de la sorbonne sur TV5, c’etait assez bizarre, on voyait un etudiant un peu exalte pret a nous faire un revival de mai 68 (il avait deja les cheveux longs et une degaine un peu 70s, ca doit etre a la mode en ce moment) et on voyait a ses cotes un espece de mec de banlieu scander des appels a la mobilisation des quartier avec ce vocabulaire et cette facon de parler completement ridicule, presque caricaturale, a base de neuf quatre, neuf trois, le tierquar ; j’ai rien contre les jeunes de banlieu qui parlent avec un accent force et qui semble avoir un cornichon de contrebande a la place du cerveau. Je reproche pas aux paysans de la france profonde de parler avec un vieil accent du terroir de leurs vaches et de leurs champs de mais, pourquoi en demanderais-je plus aux tricards des banlieues ?
Et puis c’est pas parce qu’ils parlent et qu’ils agissent comme des cretins qu’ils le sont. Je suis un mec tolerant et bien pensant avant tout.
Enfin ce que je voulais dire c’etait que je trouvais ce melange assez bizarre, assez contre nature, la revolte des petits branleurs de la fac qui vivent dans un reve a pas grand chose a voir avec celle des banlieusards. La seule chose qui les rapproche c’est qu’ils n’ont rien a faire d’autre que de se plaindre et de foutre le bordel.
Enfin bon voila quoi,