Daily Archives: August 18, 2012

Goya Champuru

Yop,

Aujourd’hui pour le diner j’ai fait un goya champuru, nos voisins nous avaient donne des goyas et du coup voila.

Je doute qu’on puisse trouver du goya en France, c’est un truc bizarre du sud du Japon assez amer, je sais pas trop de la famille de quoi c’est, ca pousse sur des lianes. Pour la recette il faut : de l’huile de sesame, du tofu (coton (momen)), du goya, du bacon, des oeufs et de la sauce de soja. Correction, le goya ou margose a la reunion est en realite consomme dans le monde entier et est bien une cucurbitacee. Le tofu il faut prendre du tofu a cuisiner, grossier, ici on dit coton “momen” par opposition a “kinu”, parce que le caille est passe dans un tissu de soie ou de coton et que ca change le grain du caille. Ce sont des appelations japonaises, il doit y avoir la meme chose dans les magasins chinois, en gros du tofu a cuire pas du tofu pour la soupe miso.

Pour commencer histoire de tuer un peu l’amertume du goya il faut le faire rendre de l’eau (et de l’amertume) en le coupant en tranche fine et en le salant. Suivant les gouts il faut faire ca plus ou moins longtemps avant.

En gros il faut faire revenir le tofu emiete (c’est plus joli que coupe en cube) dans l’huile de sesame, quand il commence a se colorer ajouter le bacon, laisser le tout bien revenir, le tofu prend des belles couleurs. Ensuite on ajoute le goya bien rince histoire que ca soit pas trop sale. On fait un peu cuire (suivant les gouts et suivant le temps qu’il a passe avec du sel). Et on termine avec les oeufs battus avec un peu de sauce de soja.

 

Quelques photos :

Soup

Je suis dans le métro, nous allons à Ginza acheter des trucs inutiles et chers. Il fait un temps moyennement intéressant, de toute façon la présence d’escadron de moustiques affamées (ce sont que des filles d’où le ees) rend les parcs plus ou moins inhospitaliers, d’autant plus que les pluies récentes ou à venir active l’appétit de ces charmantes créatures tigrées, du coup le temps n’a qu’une importance limitée et quelques gouttes de pluies sont plutôt bienvenues. J’en suis réduit à parler du temps et des insectes… Ça va mal. Je viens de lire “La mare au diable” et c’était une bien jolie histoire, fraîche et réjouissante, je vais regarder si je trouve pas d’autres livres de Sand. Je crois avoir demander à un adulte qui le lisait il y a fort longtemps ce qu’était cette mare et (sans doute ma mère) m’avait répondu l’histoire anecdotique de la mare et je croyais que c’était le sujet du livre, en gros je croyais que ce livre parlait de gens perdus dans la nuit qui tourne autour d’une mare en méditant et bon c’est loin d’être le sujet du livre. C’est un vieux souvenir et j’étais plus ou moins persuadé de son caractère véridique. J’aurais de bonne fois raconté une énorme connerie si on m’avait demandé de quoi ce livre parle… C’est marrant de voir qu’on a en tête plein de conneries issues de l’enfance, qu’on considère comme des vérités indiscutables parce qu’elles sont plus ou moins les bases de notre construction. En fait on construit notre personnalité, on forge nos opinions à partir d’éléments potentiellement faux, on construit avec des matériaux pourris et avec ça il faut pas s’étonner des résultats et que pas mal de gens pensent de la merde, ils ce qu’ils peuvent à partir de la merde qu’on leur à donné pour construire leur personnalité qu’en ils étaient encore en construction.
On arrive à Ginza bientôt et il est temps que je lâche mon portable.
Bientôt des photos de notre voyage en France.