Double Delta

Je viens d’ecrire un post qui a ete perdu a cause de dieu sait quelle merde et ca prend deja pas mal la tete de recommencer surtout pour ecrire dans un blog que personne ne lit… je dois faire ca pour que mes enfants sachent un jour ce que je pensais et encore penser est peut etre un peu exagerer.

Je pensais donc avant que mon pc decide de perdre ce que j’etait en train de taper (c’est chrome en fait le coupable, je vais changer de navigateur) qu’on pouvait faire un certains rapprochement entre les evenements actuels au proche orient et la guerre que les occidentaux ont mene pendant presque 10 ans contre les talibans.

Dans les deux cas la force adverse avait plus ou moins etait notre creature, en tout cas la graine avait ete en general plantee par nos supers services secrets si efficace a foutre la merde. Dans les deux cas egalement nous nous sommes battu pendant pas mal de temps sans aucun espoir de victoire pour la simple raison que l’ennemi avait un sanctuaire et une base arriere dans un pays allie, le Pakistan dans le cas des talibans et bien sur la Turquie aujourd’hui.

Il est quand relativement troublant d’imaginer qu’un pays (meme plusieurs) puisse faire partir en fume autant d’argent et provoquer autant de destruction sans but precis, ou en tout cas sans espoir de victoire sur le terrain. Nous sommes semble-t-il gouverne par des … des quoi ? exactement. (ca sort d’ou d’ailleurs ce des quoi ? exactement, un film ?).

Sinon loin de moi tout idee de me fustiger. Je ne relis pas ce post, j’ai la flemme et je suis relativement fier d’ecrire dans un francais approximatif, quoique quand je vois le langage dans lequel on s’exprime de nos jours je serais presque tente de me mettre a ecrire correctement par snobisme.

3 thoughts on “Double Delta

  1. Ce que je n’arrive pas à comprendre aujourd’hui, c’est la motivation profonde des occidentaux à continuer à foutre la merde au Moyen-Orient.
    Il y a eu les attentats (?) du 11 septembre, certes, qui ont motivé la guerre en Afganistan, puis l’invasion (justifiée ?) du Koweit par Saddam Hussein qui a servi de prétexte à la guerre d’Irak. On peut se poser de réelles questions sur les motivations actuelles concernant la Syrie car Assad ne fait que se débattre depuis plus de 3 ans pour sauver la laïcité et la relative liberté dont bénéficiaient les Syriens. Après la quasi destruction de la Libye par les Occidentaux (avec la participation de Sarkozy), la reprise en main des militaires en Egypte avec l’aide des USA, on ne voit plus trop quelles sont les vraies motivations de l’Occident dans cette région car il y a trop de contrastes et d’actions contradictoires. Tout le monde sait que l’Arabie Saoudite aide les terroristes ainsi que la Turquie dont la religion musulmane est majoritairement sunnite qui aide financièrement les insurgés fous de dieu criminels de Daech. Quelles sont les motivations de ces deux pays sinon opérer une main-mise sur la Syrie et l’Irak ! Les Occidentaux jouent un double jeu déplorable.
    Il ressort dans tout ça que seules la Russie et l’Iran ont annoncé la couleur. Comme le disait Villepin très justement dans un récent article paru dans le Guardian, il n’y aura pas d’autre solution que diplomatique dans cette région mais tout le monde veut la guerre pour donner un semblant de croissance économique aux pays occidentaux concernés.
    Déplorable …

    1. Pearl Harbour ou golfe du Tonkin…

      Moi, j’ai une question qui me taraude l’esprit et qui est, quel est l’évènement que subira la Russie et qui fera qu’une réponse diplomatique ne sera plus envisageable ? Envisageable peut-être dans l’esprit collectif extérieur a la Russie !

      Mais il est impossible que la réponse ne soit pas diplomatique du cote russe, alors sonnes nous face a ce qu’a si bien décrit Hannah Arendt dans les ressorts du mensonge politique moderne : “C’est cette fragilité qui fait que, jusqu’à un certain point, il est si facile et si tentant de tromper. La tromperie n’entre jamais en conflit avec la raison, car les choses auraient pu se passer effectivement de la façon dont le menteur le prétend. Le mensonge est souvent plus plausible, plus tentant pour la raison que la réalité, car le mensonge possède le grand avantage de savoir d’avance ce que le public souhaite entendre ou s’attend à entendre. Sa version a été préparée à l’intention du public, en s’attachant tout particulièrement à la crédibilité, tandis que la réalité a cette habitude déconcertante de nous mettre en présence de l’inattendu, auquel nous n’étions nullement préparés.”

  2. Mais nous, en quittant l’état social de nos aïeux, en jetant pêle-mêle derrière nous
    leurs institutions, leurs idées et leurs mœurs, qu’avons-nous pris à la place ?

    Le prestige du pouvoir royal s’est évanoui, sans être remplacé par la majesté des
    lois; de nos jours, le peuple méprise l’autorité, mais il la craint, et la peur arrache de
    lui plus que ne donnaient jadis le respect et l’amour.

    J’aperçois que nous avons détruit les existences individuelles qui pouvaient lutter
    séparément contre la tyrannie; mais je vois le gouvernement qui hérite seul de toutes
    les prérogatives arrachées à des familles, à des corporations ou à des hommes: à la
    force quelquefois oppressive, mais souvent conservatrice, d’un petit nombre de
    citoyens, a donc succédé la faiblesse de tous.

    La division des fortunes a diminué la distance qui séparait le pauvre du riche;
    mais en se rapprochant, ils semblent avoir trouvé des raisons nouvelles de se haïr, et
    jetant l’un sur l’autre des regards pleins de terreur et d’envie, ils se repoussent
    mutuellement du pouvoir; pour l’un comme pour l’autre, l’idée des droits n’existe
    point, et la force leur apparaît, à tous les deux, comme la seule raison du présent, et
    l’unique garantie de l’avenir.

    Le pauvre a gardé la plupart des préjugés de ses pères, sans leurs croyances; leur
    ignorance, sans leurs vertus; il a admis, pour règle de ses actions, la doctrine de
    l’intérêt, sans en connaître la science, et son égoïsme est aussi dépourvu de lumières
    que l’était jadis son dévouement.

    La société est tranquille, non point parce qu’elle a la conscience de sa force et de
    son bien-être, mais au contraire parce qu’elle se croit faible et infirme; elle craint de
    mourir en faisant un effort: chacun sent le mal, mais nul n’a le courage et l’énergie
    nécessaires pour chercher le mieux; on a des désirs, des regrets, des chagrins et des
    joies qui ne produisent rien de visible, ni de durable, semblables à des passions de
    vieillards qui n’aboutissent qu’à l’impuissance.

    Ainsi nous avons abandonné ce que l’état ancien pouvait présenter de bon, sans
    acquérir ce que l’état actuel pourrait offrir d’utile; nous avons détruit une société aris-
    tocratique, et, nous arrêtant complaisamment au milieu des débris de l’ancien édifice,
    nous semblons vouloir nous y fixer pour toujours.

    Ce qui arrive dans le monde intellectuel n’est pas moins déplorable.

    Alexis de Tocqueville (1835),(Extrait) De la démocratie en Amérique I

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