Lézardes

J’ai des pensées extrêmement profondes ces derniers temps. Juste au dessus des brins d’herbe après avoir tondu la pelouse (j’ai une pelouse depuis peu ça me permet d’avoir un référentiel sous la main pour évaluer la profondeur de mes pensées).

Le fait d’avoir des enfants nous accroche dans un premier temps au présent. Tout à coup le rythme de notre vie est soumis à notre créature. La première année semble durer une éternité, des changements considérables presque tous les jours, … Avec la privation de sommeil en plus on tombe facilement dans une sorte de stupeur plus ou moins euphorique, on parle de couche et de poussette avec ses collègues, tout va bien…

Le temps passe (effroyablement vite) et après nous avoir attaché au présent, à l’instantané de la vie, ils nous font au contraire prendre conscience du temps qui passe (si vite pour eux), ils sortent de notre contrôle et on les voit petit à petit devenir de plus en plus indépendant déjà prêt à quitter la maison, cette structure familiale à peine formée se fissure déjà.

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