Les quartiers à l’ouest de Tokyo sont particulièrement intéressants. A la recherche de doughnuts pour ma fille nous avons fait quelques kilomètres au soleil.
La ville cherche à élargir les rues et il est nécessaire de reculer à la largeur cible pour obtenir un permis de construire.
Ces petites rues étroites étaient fort sympathiques.
Une escapade autour de Tokorozawa et un retour à pied depuis Asagaya en me sortant de mon trajet habituel ont réveillé autant que faire se peut mon penchant à la photographie impromptue.
Vers Tokorozawa.
Plutôt vers chez moi, une méthode naturelle pour repousser les insectes apparemment.
La manière dont on juge dans les médias (et en partie dans les opinions publiques) des pays occidentaux de l’attitude de deux pays actuellement en conflit actif avec un ou plusieurs pays de leur voisinage semble quasi schizophrénique. Sans vouloir prendre partie pour l’un ou l’autre (ou l’inverse) on nous demande de trouver inacceptable l’attitude de l’un et acceptable l’attitude de l’autre alors qu’il fait bien pire. Étrange situation. Cela ressemble de plus en plus à un mauvais rêve.
Quelques photos dans le parc d’Hibiya plus ou moins sous la pluie.
Puis des photos sans réel intérêt, l’objectif de mon téléphone devait être sale. J’ai trouvé un prof de piano vers Komagome. Une région inconnue de Tokyo. Cela dit la première photo est prise vers chez moi.
Je n’ai pas grand chose d’intéressant à dire. Mon aquarium s’est mis à fuir il y a quelques mois. Un matin j’ai trouvé mon salon inondé par une trentaine de litres d’eau. A moitié réveillé j’ai d’abord tenté de le re remplir, pensant que les projections provoquées par le filtre dans l’aquarium à moitié vide l’avait vidé, idée complètement absurde. J’ai fini par siphonner l’aquarium jusqu’à qu’il arrête de fuir dans accès de lucidité. J’ai tenté de refaire le joint de silicone mais je devais plaquer la vitre avec un objet appuyé sur le mur ce qui était potentiellement problématique, à plusieurs reprise la fuite a repris. J’ai caressé l’idée d’arrêter définitivement cet aquarium, gigantesque perte de temps mais famille d’accueil s’est opposée à cette idée. J’ai donc fini par racheter un aquarium. L’aquarium actuel était horrible, les vitres étaient recouverte de tarte noir, les poissons initialement tropicaux avaient été remplacés par des poissons locaux attrapés par mon fils, dont des poissons agressifs qui avaient exterminé les poissons initiaux, poissons d’une esthétique douteuse de surcroît. J’ai donc mis les poissons dans un bac et je les ai réintroduit dans leur environnement initial.
Au moment de relâcher les poissons j’ai quasiment marché sur un gros serpent. Toute cette histoire pour introduire quelques photos.
J’ai choisi un parc particulièrement joli et sauvage des environs.
Mon fils est rentré dans le collège du quartier. Un vieux collège dont la reconstruction aurait dû commencer cette année mais qui a finalement repoussée de trois ans (le collège dure 3 ans donc ça tombe plutôt bien).
C’est un bâtiment des années 60. On sent que chaque mur, chaque élément du parquet a vécu et porte en lui les souvenirs de génération de collégiens.
Je devrais prendre des photos chaque fois que j’y vais.
Profitant de la golden week, nous sommes allé (sans les enfants qui avaient mieux à faire) visiter le parc d’un temple pour le festival des azalées (rhododendrons ?) la plupart des fleurs étaient malheureusement tombées. Le spot cela dit était pas mal, Shiofune Kanon.
On a quand mêle réussi à faire 6km a pied complétant ainsi nos anneaux (les heureux porteurs de montres modernes comprendrons) tout n’est donc pas perdu.
Sur le chemin du retour un autre parc de fleurs qui n’avaient pas encore fleuries.
Le quartier est assez peu dynamique mais pas complètement mort et il y a un certains renouvellement des constructions.