Mon épouse nous a convié à une activité écologique fort utile consistant à nettoyer la plage d’enoshima. L’endroit visé, recommandé par dieu sait qui, était malheureusement inaccessible et le reste de la plage était plutôt propre, il faisait gris et c’était un poil glauque.
Quelques photos sans intérêt majeur.
Le parc de Shakuji mérite définitivement d’être visité. La partie ouest est assez sauvage au fond d’une cuvette qui donne l’impression d’être en pleine nature, impression assez véridique d’ailleurs. La partie Est est plus standard, un étang avec des pédalos, les maisons qui bordent l’étang sont d’un standing inhabituel, l’endroit est calme, peu ou pas de voitures. Il règne dans ce parc une ambiance assez unique.
La destruction de la dalle de béton est une vrai galère. Ils doivent séparer les fers à béton.
Le sujet pouvait laisser penser à un billet géopolitique sur la situation d’Israel au proche orient mais non.
Sinon un reflet éblouissant. C’est marrant d’ailleurs comme une photo peut être éblouissante.
Par l’intermédiaire de ma fille j’ai découvert une artiste japonaise à mon avis prometteuse. Mon avis étant visiblement partagé au moins localement. Il s’agit d’une métisse Japonaise/Coréenne dont le nom de scène comme le titre du post l’indique est Chanmina. Sa musique est très variée et la ligne directrice est difficile à définir. C’est un peu hip-hop, un peu pop. Les thèmes abordés sont plutôt originaux. Les clips d’assez bonne facture.
Quelques photos qui auraient pu être légèrement mieux cadrées et éventuellement séparées. La première ayant été prise dans un quartier différent des quatre autres.
Sur le chemin du retour de Kichijoji. Le flan de la maison poubelle a été mis à jour donnant une perspective intéressante. Une sorte de coupe.
Nous sommes passé par la Izu skyline au retour, pour éviter la route côtière particulièrement encombrée. La route retourne jusqu’à Hakone par les montagnes.
Il fait a agréablement frais, les paysages sont magnifiques (en tout cas il l’aurait été si on avait pas été dans la brume). En tout cas les montagnes sont belles. Recouvertes d’arbustes de deux mètres de haut avec quelques arbres un peu plus grand. C’est très agréable au regard.
On est passé à côté d’une ruine d’aspect fort interessant. Quelqu’un de plus intrépide que moi (c’est pas difficile) a écrit un article permettant de visiter l’intérieur
Nous passons un dernier week-end de vacances d’été (cette phrase deconne) dans la péninsule d’Izu. Pour plusieurs raisons ce séjour me met d’une humeur mélancolique. La première est que je suis toujours à la limite de cet état et que une baisse d’activité quotidienne entraîne la prise de conscience d’un état latent (cette phrase deconne encore plus), une autre raison (j’aurais du mal à les classer) est que mon dernier séjour ici mon père était permis nous et que je pense par conséquent plus facilement à son absence (sans doute pas beaucoup que d’habitude cela dit), une autre raison est que ce lieu particulièrement beau a été particulièrement massacré. Musée en tout genre abandonnés ou presque, immenses hôtels, beton, tétrapodes, commerces abandonnés. J’aime ce genre de chose mais en trop grande quantité ça finit par devenir oppressant. Cette fois si nous avons plus profondément parcouru la presqu’île et je devais secrètement être à la recherche de l’ambiance des livres de Inoue dont une grande parti ce passe ici. Évidemment il n’en est rien, espérer retrouver une ambiance d’un livre datant d’une époque relativement lointaine tient du rêve, surtout au Japon où les villes n’ont pas de quartier stable comme la plupart des villes d’Europe ou fondamentalement rien n’a bramant changé depuis des centaines d’années. C’est aussi un des derniers voyages en famille, j’exagère un peu mais je sens que ces jours sont comptés. La roue tourne imperturbablement.
