Je n’ai presque aucun rapport avec la jeune génération de français qui sévit dans ma boite mais je ne peux pas ne pas écouter ce qu’ils se racontent, j’arrive encore assez bien à ignorer le Japonais mais j’ai beaucoup plus de mal avec le français.
J’ai remarqué que le patriarcat est dans la bouche de cette génération quelque chose d’à peu prêt aussi horrible que le fascisme. C’est une sorte d’insulte mais qui malheureusement s’insère assez mal dans la conversation, il faudrait inventer un mot plus court qu’on pourrait facilement faire précéder d’un adjectif comme sale ou gros, je n’ai pas d’idée à la minute présente. Quand à savoir à quoi ils pensent quand ils évoquent cette monstruosité je doute d’être capable de le comprendre un jour.
J’ai peur de commettre un péché d’essentialisation et j’avoue ressentir un très profond mépris face à cette génération déconstruite. Il est possible que je sois aigri et envieux de leur croyance dans l’avenir ainsi que dans l’existence du bien.