Banpaku

Ça partait mal. Un des derniers jours fériés, ou peut être le dernier avant la fin de l’exposition universelle, exposition visiblement très populaire. Nos billets nous permettaient de rentrer à midi et nous devions repartir à en début de soirée. Suivant l’heure de sortie, le seul moyen de quitter l’île artificielle où se trouve l’exposition étant une unique gare de train, il peut y avoir une heure de queue pour rentrer dans la gare. Nous n’avions donc que quelques heures. La plupart des pavillons n’acceptaient plus de visiteurs, pour les autres il fallait faire au moins 3h de queue, ce qui était impossible pour nous. On a quand même réussi à voir le pavillon Algérien.

Pour se rattraper on est allé voir le château d’Osaka. Reconstruit à l’époque béton mais très bien situé.

J’ai quand même passé une bonne journée avec ma fille.

Courses

A un moment quand on commence à prendre des photos en ce promenant dans les rues on finit par ce demander si tout ne mérite pas d’être photographié. Petit à petit tout semble devenir étrange, à la limite du normal.

Je ne sais pourquoi mais cette maison sans doute récemment abandonnée a quelque chose d’inquiétant.

Cette allée se passe de commentaires.

Une sorte de parc.

Un escalier étrange. 

Un pin fluorescent (ou presque)

Des colonnes ioniques?

Un groupe de maisons perdues.

Une rue qui se transforme en ruelle.

Kokuho

Ma femme nous a emmené au cinéma ce week-end pour voir l’événement du moment (国宝, le trésor national).

Je ne m’étais pas renseigné sur le film avant de le voir et je pensais souffrir, les films en japonais non sous-titrés me laisse toujours un sentiment de frustration, l’impression d’être passé à côté de quelque chose.

Je ne vais pas me lancer dans la critique cinématographique, d’autant plus que je n’ai pas compris la totalité des dialogues et que ma connaissance du Kabuki est nulle, mais il s’agit de toute évidence d’un bon film, sans doute plus que ça, je n’ai pas ressenti quelque chose de cet ordre depuis fort longtemps, j’aurais même du mal à trouver un exemple.

Le publique était complètement subjugué, heureusement je n’avais pas de popcorn, je n’aurais pas osé les manger de peur de rompre le charme.