Soup

Je suis dans le métro, nous allons à Ginza acheter des trucs inutiles et chers. Il fait un temps moyennement intéressant, de toute façon la présence d’escadron de moustiques affamées (ce sont que des filles d’où le ees) rend les parcs plus ou moins inhospitaliers, d’autant plus que les pluies récentes ou à venir active l’appétit de ces charmantes créatures tigrées, du coup le temps n’a qu’une importance limitée et quelques gouttes de pluies sont plutôt bienvenues. J’en suis réduit à parler du temps et des insectes… Ça va mal. Je viens de lire “La mare au diable” et c’était une bien jolie histoire, fraîche et réjouissante, je vais regarder si je trouve pas d’autres livres de Sand. Je crois avoir demander à un adulte qui le lisait il y a fort longtemps ce qu’était cette mare et (sans doute ma mère) m’avait répondu l’histoire anecdotique de la mare et je croyais que c’était le sujet du livre, en gros je croyais que ce livre parlait de gens perdus dans la nuit qui tourne autour d’une mare en méditant et bon c’est loin d’être le sujet du livre. C’est un vieux souvenir et j’étais plus ou moins persuadé de son caractère véridique. J’aurais de bonne fois raconté une énorme connerie si on m’avait demandé de quoi ce livre parle… C’est marrant de voir qu’on a en tête plein de conneries issues de l’enfance, qu’on considère comme des vérités indiscutables parce qu’elles sont plus ou moins les bases de notre construction. En fait on construit notre personnalité, on forge nos opinions à partir d’éléments potentiellement faux, on construit avec des matériaux pourris et avec ça il faut pas s’étonner des résultats et que pas mal de gens pensent de la merde, ils ce qu’ils peuvent à partir de la merde qu’on leur à donné pour construire leur personnalité qu’en ils étaient encore en construction.
On arrive à Ginza bientôt et il est temps que je lâche mon portable.
Bientôt des photos de notre voyage en France.

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