A l’est de la station se trouve un building assez fascinant qui a doute été un jour d’une grande modernité, l’entrée du monorail a été construite entre les deux ailes ce qui a grandement altéré son esthétique. L’intérieur du building ressemble à une reconstitution des années 60.

Il y a d’ailleurs une photo de ce building dans le dernier billet (celle avec la coccinelle) et il y en a de nombreuses autres auparavant, ce building devant lequel je passe plusieurs fois par jour exerce sur mon une véritable fascination.

J’aimerais aborder d’autres sujets mais il est malheureusement trop tard et je manque d’inspiration. J’ai découvert d’un coup les trois derniers albums de Björk que j’écoute en boucle dans le train. Il me semble qu’il y a du bon, la chanson Lionsong notamment. A suivre.

J’ai écouté les deux épisodes de « comment l’entendez vous ? » dont Perec est l’invité. Émission de France Musique dont l’invité choisi la programmation.

Je ne sais comment expliquer ça rapidement mais en gros son dernier morceau, le morceau le plus important à ses yeux, est le deuxième mouvement du quintet à corde de Schubert. Et il envisage un film pour accompagner ce morceau et il me semble qu’on entrevoit dans ce qu’il dit le film que Alain Corneau réalisera quelques années plus tard, « Nocturne Indien » dont le deuxième mouvement du quintet est un élément central.

Je suis donc passé de Dewear à Perec par Corneau et mon revoilà avec Corneau par Schubert. Intéressant.

Ce quintet a été composé avec les trois dernières sonates pour Piano, des morceaux vraiment fabuleux.

Désolé, je manque d’inspiration ou alors de temps. Après mettre intéressé à Patrick Dewaer, acteur d’exception, je suis passé à Georges Perec, depuis « Série Noire » dont il écrivit le scénario et les dialogues. Et la disparition prématurée de ces deux personnages n’en fini pas de m’attrister. Et je dois dire que Perec m’ est particulièrement sympathique, il y a malheureusement relativement peu d’archives. Je vais déjà commencer par lire ou relire ses livres.

Je suis sorti fumer avant de me coucher, une sorte de rituel plus qu’on besoin, et alors que je regardais les étoiles, le ciel était dégagé et il y avait peu de pollution lumineuse j’ai entendu un bruit à mes pieds. J’étais surpris de croiser un chat dans une station de ski encore bien enneigée mais c’était en fait un renard qui grattait le sol paisiblement, il m’a regardé sans crainte par contre j’ai eu un réflexe et je me suis éloigné, comme si ce renard présentait un danger, sans doute une association d’idée avec la rage et d’autres maux que cette créature paisible est censée transporter. Du coup je n’ai pas eu la présence d’esprit de prendre une photo pour illustrer ce billet et je le regrette bien. On a croisé un renard dans la forêt entre Gunma et Karuizawa mais c’était la première fois que je me trouvais à moins d’un mètre de cette fascinante créature. Nous sommes sur le chemin du retour, on attend un avion à l’aéroport de Chitose. C’était un séjour sympa mais la neige fin mars c’est pas vraiment ça.

Je mets une dernière photo de montagne. Il me semble que cette photo est sensiblement plus jolie que celles que j’ai mises hier mais il est probable que je me trompe.

Quelques photos sans intérêt majeur. On peut éventuellement remarquer que ces montagnes sont basses, recouvertes de différentes essences d’arbres, pas mal de feuillus, ce qui n’est pas très esthétique en hiver et que bien qu’on soit en avril il y a quand même encore un peu de neige. La neige est pas terrible mais il fait beau et on est pas frigorifié, on peut pas tout avoir.

Voyage un peu compliqué. Réveil à 4h du mat pour prendre le premier train, annulé. Trajet debout entre deux wagons. Il fait beau, il y a encore un peu de neige.

Nous avons dîner en ville avec les enfants dans un fameux restaurant français du quartier, qui était déjà fameux il y a quinze ans quand j’ai commencé à travailler, il était alors populaire au sein du personnel français. Le patron semblait au bout du rouleau et assez alcoolique, il a cassé pas mal de trucs, il avait l’air de gêner plutot que de les aider. Ma fille avait commandé une tarte au pomme et il lui a gentiment proposé de la faire flamber au Calvados, il a vidé la moitié de bouteille sur la tarte qui était du coup difficilement mangeable pour un enfant non amateur d’alcool (il y en a). C’était une bonne soirée mais ce restaurant m’a laissé une impression sinistre.

ses employés

érieusement

Et voilà. Que dire de plus. Le Japon a gagné le championnat « mondial » de baseball. J’ai regardé quelques matches et c’est un sport assez intéressant, le suspense est vraiment fort quand on comprends un peu ce qui se passe. C’est même à la limite du supportable. Un peu comme le curling. Cette phrase peut sembler humoristique et pourtant je le pense vraiment, en tout cas majoritairement si cette expression à un sens.

Sinon, on repart à Hokkaido, pour faire un peu de ski, dans quelques jours, pour les vacances de printemps. Il devrait y avoir encore de la neige et il pourrait même faire un temps correct.