Izu

Nous passons un dernier week-end de vacances d’été (cette phrase deconne) dans la péninsule d’Izu. Pour plusieurs raisons ce séjour me met d’une humeur mélancolique. La première est que je suis toujours à la limite de cet état et que une baisse d’activité quotidienne entraîne la prise de conscience d’un état latent (cette phrase deconne encore plus), une autre raison (j’aurais du mal à les classer) est que mon dernier séjour ici mon père était permis nous et que je pense par conséquent plus facilement à son absence (sans doute pas beaucoup que d’habitude cela dit), une autre raison est que ce lieu particulièrement beau a été particulièrement massacré. Musée en tout genre abandonnés ou presque, immenses hôtels, beton, tétrapodes, commerces abandonnés. J’aime ce genre de chose mais en trop grande quantité ça finit par devenir oppressant. Cette fois si nous avons plus profondément parcouru la presqu’île et je devais secrètement être à la recherche de l’ambiance des livres de Inoue dont une grande parti ce passe ici. Évidemment il n’en est rien, espérer retrouver une ambiance d’un livre datant d’une époque relativement lointaine tient du rêve, surtout au Japon où les villes n’ont pas de quartier stable comme la plupart des villes d’Europe ou fondamentalement rien n’a bramant changé depuis des centaines d’années. C’est aussi un des derniers voyages en famille, j’exagère un peu mais je sens que ces jours sont comptés. La roue tourne imperturbablement.

Kusatsu

Nous avons passé nos vacances d’été (2 nuits) dans la station thermale de Kusatsu. Un endroit globalement très bien. Je suis pas un expert en eau thermale mais on sent que c’est authentique.

Le bled est plutôt en bon état. Il y a bien quelques ruines mais rien de choquants. Quelques grosses structures particulièrement horrible mériteraient d’être tombées.

A mon avis (fort humble) plusieurs crans au dessus de Karuizawa. On y est passé au retour et le Nord du bled est vraiment impressionnant, on traverse une forêt sur plusieurs dizaines de kilomètres et on distingue au milieu des arbres des structures de tailles variables à l’abandon. C’est presque angoissant même pour moi grand amateur de ruines modernes (ou anciennes).

Seibu

Nous avons pris une ligne plus ou moins cryptique de train, ligne de la compagnie Seibu qui dessert l’Ouest, plutôt Nord Ouest de Tokyo. Le plan des lignes semble quasi incompréhensible au premier abord, voire au second. J’ai eu l’honneur d’habiter tout au bout d’une ligne secondaire Musashi Yamoto et atteindre Shinjuku le matin était une épreuve insurmontable pour moi à l’époque.

Un niz d’hirondelle dans la station de Kodaira.