Reflection

On peut aimer la France et ne pas aimer les français, ça me semble assez normal de penser ça si on va en France en touriste, un pays magnifique peuplé de ploucs. C’est sans doute le cas de nombreux pays dont le passé n’est pas à la hauteur du présent (l’inverse en effet, le présent n’est pas à la hauteur du passé) et donc par conséquent la plupart des pays européens. Je doute qu’on puisse aimer le Japon sans aimer les japonais dans la mesure où le pays et ses habitants ne font plus ou moins qu’un et que le passé est imperceptible ou presque. J’ai horreur des gens qui généralisent à la légère comme je viens de le faire et je vais donc en rester là. D’autant plus que le titre du post était lié aux deux photos que je m’apprêtais à mettre avant de réaliser que je n’avais pas de wifi et qu’il me fallait donc attendre un peu. Encore et toujours des photos de Shiodome (mon bureau).

mais

Butor

J’ecoute des podcast plusieurs heures par jours essentiellement pendant mes seances de linge, etentage et pliage, des taches assez consommatrices de temps mais qui peuvent etre misent a profit, en fin de compte c’est plus un plaisir qu’autre chose, ca me permet de sortir du cocon familiale japonais et de me retrouver un peu dans un monde francophone. J’ecoute essentiellement les nuits de France Culture et depuis relativement peu de temps l’application Radio France, je n’ecoute plus d’emission recente afin d’echapper a l’actualite qui m’est devenue insupportable, meme Repliques ou Concordance des Temps, emissions que j’ai ecoute pendant des annees (bientot des dizaines d’annees) sont trop marquees par l’actualite.

Je suis tombe a plusieurs reprises sur des emissions ou parlait Michel Butor, je crois que le personnage m’a plu assez naturellement mais je n’ai pas vraiment cherche a en savoir plus sur lui, je n’ai pour le moment rien lu de lui mais cela fait des semaines qu’il accompagne presque exclusivement mes seances de laundry et c’est presque devenu un ami.

En fait je n’ai pas grand chose a dire de plus sur ce sujet, je vais essayer de trouver ces quelques romans. Sinon j’ai fait le tour de mes differents itineraires, je dois bien avoir un ou deux photos mais sans interet il me semble. Bonne semaine,

Hibiya Koen, pluie automne

Jean Nouvel (suite)

J’aurais pu vérifier l’orthographe du nom de l’architecte. Toujours le même building, j’ai la chance de travailler à côté. J’ai pas mal daubé sur mes chefs de me forcer à quitter Hibiya et son parc après plus de quinze ans mais en fin de compte j’apprécie le quartier de mon nouveau bureau.

J’allais me lancer dans une description des endroits alentours où je pourrais aller mais je vais peut être en rester là. C’est vendredi soir, la semaine a été dure et j’ai peur de me perdre en route.

Et une petite rue que je prends pour aller à la gare le matin ou la lumière me semble toujours belle. J’aurais pu faire mieux. Je recommencerais on verra ce que ça donne.

Bon week-end

Suite

J’ai eu des velléités d’écrire un truc sur le harcèlement à l’école mais pas suffisamment pour aller jusqu’à le faire. Je ne suis pas totalement sûr de savoir ce que je pense du problème, c’est un vrai problème au Japon (le ijime) et je pense que le problème est en partie provoqué par la tentative souvent infructueuse de lutter contre de la part des parents.

J’aurais du mal à élaborer. L’exclusion du groupe est sans doute plus mal vécue ici, ce qui pousse les enfants à accepter l’inacceptable plus facilement, d’un autre côté les parents sont trop protecteurs et empêche les enfants de surmonter la jungle de l’adolescence, un âge où tous les coups sont permis, où les faiblesses sont immédiatement repérées et exploitées. Tenter d’intervenir (comme j’aurais moi aussi envie de le faire quand j’observe le comportement de meute de mon fils avec ses copains) est voué à l’échec.

Il y aurait beaucoup plus à dire que quelques phrases disparates mais je ne maîtrise pas du tout le sujet.

Le nouveau batch et le batch en cours de consommation. La presse permet de garder les feuilles dans le liquide en surface elle se mettrait immédiatement à moisir.

Coupé en bande de quelques centimètres légèrement humecté de sauce de soja avec du riz, c’est le petit dej parfait.

Promenade

Cet après midi, en partie pour profiter de la douceur du temps après plusieurs jours glacials, en partie pour faire plaisir à ma montre, je suis allé acheter des kiwis (pour ma fille) dans un magasin relativement éloigné de chez moi (1,5 km), à pied, le quartier situé entre ce magasin et ma maison est exclusivement résidentiel, pas le moindre magasin, rien, le cœur de ce quartier est assez vétuste, certaines rues sont même à la limite de l’étrange.

Je n’ai pas pris ces photos complètement au hasard. Un élément parfois subtile a du m’interpeler. une

Les photos sont insérées dans l’ordre chronologique inversé, pas sûr que ça soit nécessaire de le savoir.

Bon week-end,

Chiba Isumi

Suite et fin de notre week-end, nous avons tenté de faire une randonnée entre la plage et le phare de Taito, haut lieu touristique. Un ancien chemin de randonnée se termine en cul de sac, la « promenade » sur des dalles de béton posées sur des amoncellements fortement esthétiques de tétrapodes a été partiellement voire par endroit totalement détruite par les éléments, ça donne un espoir quand à la réhabilitation naturelle des côtes plus ou moins ravagées par les tétrapodes du Japon. Ils ne sont pas immortels.

Cette cote est assez belle, la roche très meuble est dégradée par la mer, ça doit être le même genre de roche qui a donné les «planches à lessive du diable» qu’on voit sur la côte est de Kyushu. Je ne sais pas si ce chemin de tétrapodes a été conçu pour protéger les côtes de l’érosion ou pour faire une balade romantique le long des côtes. Je penche pour la deuxième explication peut être à tort.

On a finalement réussi à rejoindre le phare par l’intérieur, il y a des coins vraiment sympas. Une assez chouette balade en fin de compte. Une série de photos d’un intérêt limité voire nul.