Pour la première fois depuis 2019 le grand matsuri du quartier, le dernier de l’année avant le nouvel an a eu lieu. J’ai déjà dû en parler plusieurs fois dans ce blog mais il s’agit d’un rassemblement dans l’espace d’un sanctuaire (shintô) où des forains plus ou moins mafieux tiennent des stands de nourriture, boisson ainsi que des stands de jeu. Des jeux très rustiques qui n’ont pas évolué depuis l’enfance de ma femme au moins. La mixité sociale est assez impressionnante, il y a un spectacle de nô pour les intellectuels, dans les travées latérales c’est plus ou moins la beuverie, des groupes plus ou moins mixtes de jeunes adultes se retrouvent à cette occasion. Je ne rentrerais pas dans le détail au risque de passer pour un vieux libidineux. Des petits enfants en yukata avec leurs parents. Tout le monde est représenté. C’est un des événements qui permet de saisir la totalité de la société japonaise et son homogénéité.
Il faisait nuit et je n’a pris des photos que de très médiocre qualité. J’éprouve aussi un sentiment de gêne à prendre des photos dans ce genre d’occasion. Je perçois un accord tacite des arbres ou des bâtiments à être pris en photos, moins de la part des populations indigènes.

