J’aimerais moi aussi être victime d’une annulation sur les réseaux sociaux mais n’y existant pas cela risque d’être difficile.
J’ai entendu mi décembre un Répliques assez bizarre ou une woke hystérique expliquait sa vision du monde où les femmes cessent d’être des objets sexuelles à la disposition des hommes et s’épanouissent dans la fluidité de genre (j’imagine que c’est un terme recouvrant la bisexualité).
Durant ce débat assez stérile où les hommes en présence (pourtant plein de ressources) n’arrivaient pas à rentrer dans la discussion, le thème de la famille n’a pas été abordé. Le concept de famille est sans doute dépassé, seuls les couples homosexuels semblant aspirer encore au mariage et à la procréation, la famille traditionnelle est peut être déjà mourante et il n’y a pas lieu de se porter à son secours de peur d’être taxé de réactionnaire fascisant.
Je suis en faveur d’un partage des tâches ménagères, de l’éducation des enfants, du congé parental pour les hommes afin de repartir équitablement le malus professionnel, tout ce qu’on voudra pour réduire les inégalités. Mais tant qu’on aura pas de machines pour porter les enfants, perspective peu réjouissante d’ailleurs, les femmes seront toujours assignées biologiquement à un rôle de mère, je ne pense pas qu’elles y perdent d’ailleurs. Il me semble aussi préférable de conserver autant que possible une certaine monogamie qui implique une relation de confiance autant que possible, garantie par une certaine fidélité. Tout cela pour permettre aux enfants de grandir dans un cadre stable et légèrement normatif leur donnant une idée de la direction où aller.
L’épidémie de changement de sexe actuelle, traduit sans doute le malaise dans lequel le monde non genré et sans normes a plongé les enfants. Après je ne suis pas forcément contre un changement complet de norme mais quoiqu’il arrive il faut définir des normes, un cadre, et l’expliciter, se contenter de déconstruire les normes actuelles en espérant que quelque chose de mieux apparaisse est inconséquent et c’est pourtant ce qui est en train de se passer. Que des enfants acceptent la mutilation du changement de sexe et de se retrouver handicapé volontaire, stérile, incapable d’avoir une vie sexuelle normale pour le restant de leurs jours traduit sans équivoque l’état de désarroi dans lequel ils sont plongés.