Fluidité

J’aimerais moi aussi être victime d’une annulation sur les réseaux sociaux mais n’y existant pas cela risque d’être difficile.

J’ai entendu mi décembre un Répliques assez bizarre ou une woke hystérique expliquait sa vision du monde où les femmes cessent d’être des objets sexuelles à la disposition des hommes et s’épanouissent dans la fluidité de genre (j’imagine que c’est un terme recouvrant la bisexualité).

Durant ce débat assez stérile où les hommes en présence (pourtant plein de ressources) n’arrivaient pas à rentrer dans la discussion, le thème de la famille n’a pas été abordé. Le concept de famille est sans doute dépassé, seuls les couples homosexuels semblant aspirer encore au mariage et à la procréation, la famille traditionnelle est peut être déjà mourante et il n’y a pas lieu de se porter à son secours de peur d’être taxé de réactionnaire fascisant.

Je suis en faveur d’un partage des tâches ménagères, de l’éducation des enfants, du congé parental pour les hommes afin de repartir équitablement le malus professionnel, tout ce qu’on voudra pour réduire les inégalités. Mais tant qu’on aura pas de machines pour porter les enfants, perspective peu réjouissante d’ailleurs, les femmes seront toujours assignées biologiquement à un rôle de mère, je ne pense pas qu’elles y perdent d’ailleurs. Il me semble aussi préférable de conserver autant que possible une certaine monogamie qui implique une relation de confiance autant que possible, garantie par une certaine fidélité. Tout cela pour permettre aux enfants de grandir dans un cadre stable et légèrement normatif leur donnant une idée de la direction où aller.

L’épidémie de changement de sexe actuelle, traduit sans doute le malaise dans lequel le monde non genré et sans normes a plongé les enfants. Après je ne suis pas forcément contre un changement complet de norme mais quoiqu’il arrive il faut définir des normes, un cadre, et l’expliciter, se contenter de déconstruire les normes actuelles en espérant que quelque chose de mieux apparaisse est inconséquent et c’est pourtant ce qui est en train de se passer. Que des enfants acceptent la mutilation du changement de sexe et de se retrouver handicapé volontaire, stérile, incapable d’avoir une vie sexuelle normale pour le restant de leurs jours traduit sans équivoque l’état de désarroi dans lequel ils sont plongés.

Hibara Lake

La station de ski où nous sommes allé étant fermée nous nous sommes rabattu sur une station mitoyenne, accessible en général à pied depuis le sommet des pistes mais dont le bas des pistes se trouve à une heure de voiture. La station de Nekoma, le chat diable, pas trop mal. La neige était abondante et de très bonne qualité. Une vrai poudreuse japonaise avec laquelle il est impossible de faire des boules. Alors que la station on nous allons est en général de moins bonne qualité. Un problème d’exposition j’imagine.

Le lac en question est un lac de barrage naturel formé par une explosion volcanique qui a noyé le village éponyme.

Chute

Je suis sorti de chez moi ce week-end, je ne saurais donner trop de détails. J’ai beaucoup (trop) travaillé aujourd’hui et les mots me manquent. À Chiba chez un ami pour le week-end nous avons mis à profit ce beau dimanche d’automne pour aller voir une jolie chute d’eau. J’ai fait quelques photos qui ne rendent pas vraiment justice à l’endroit.

L’endroit en question se nomme Yourou (yōrō) , la ravine de Yourou, 養老渓谷, Yourou semble signifier (nourrir les vieux). Je suis pas vraiment sûr de moi et puis on s’en fout pas mal pour être honnête.

De l’eau qui coule au loin

Là on se rend pas compte mais c’était vraiment joli. J’aurais du faire une photo d’un endroit à l’ombre mais il y avait trop de monde.

Là on peut voir mon fils qui fait des ricochets. Il a un talent certains. Alors que j’ai toujours été mauvais, à la différence de mon frère

J’ai pas fait beaucoup de photos et elles se ressemblent toutes. Mais le spot était vraiment pas mal. Il y a un tortillard touristique qui semble aussi bien sympa. Bonne semaine et bonne année à moins d’un miracle je devrais pas reposter.

Aubergines marinées à la japonaise

L’aubergine est un des rares légumes communs à être à la fois facile à trouver et de qualité sensiblement meilleur au Japon qu’en France. Les aubergines sont cueillies jeunes, il n’y a en général pas de graines et on mange la peau. Cette recette peut être réalisée avec des aubergines de taille normale.

Le seul ingrédient potentiellement difficile à trouver en France est le negi, oignon à l’apparence de poireau. Je doute qu’il puisse être remplacé simplement par un poireau, le résultat serait sans doute assez désastreux. Mais il est optionnel dans cette recette, pas de soucis.

Ingrédient

  • aubergines
  • huile de sesame
  • sauce de soja
  • vinaigre (si possible de riz, sinon un vinaigre blanc sans parfum)
  • ail
  • gingembre frais
  • negi (si disponible, optionnel)

Le mélange ail/gingembre est le secret du goût si asiatique de cette recette, la combinaison donne un goût très différent des deux ingrédient pris séparément, par contre l’impact sur l’haleine est identique. Puer l’ail ne semble pas vraiment un problème dans ces contrées, mais il vaut mieux éviter de manger ça au petit dej.

Recette

Marinade: mélange sauce de soja (1/3) et vinaigre (2/3), la proportion est importante et il vaut mieux mesurer précisément – c’est le mélange standard pour accompagner les gyozas par exemples, le sujoyu comme on dit – on ajoute du gingembre frais râpé et de l’ail pressé, pour cinq petites aubergines je mets 40ml de sauce de soja et 80ml de vinaigre, une gousse d’ail et à peu prêt autant de gingembre. Si vous avez un negi, 15cm de blanc coupé fin (sengiri) mais ça va aussi sans.

Faites revenir les aubergines coupées en tronçon de 1cm de large en gros dans de l’huile de sésame. C’est assez crucial de prendre de l’huile de sésame le goût vient aussi de là. Une fois les aubergines joliment grillées immergées les dans la marinade. Une heure d’attente au frais et c’est prêt. On peut éventuellement les manger le lendemain mais le goût fini par être trop fort.

J’ai oublié du prendre une photo du plat avant de le manger désolé.